[BD] La Grande odalisque (Vivès, Ruppert et Mulot, 2012)

Vous êtes nostalgiques des Cat’s Eyes (cliquez pour vous remettre le merveilleux générique en tête) et vous n’arrivez pas à mettre la main sur une autre pépite du genre (histoires avec voleuses habiles et sans peur), faites donc vite main basse sur La Grande odalisque. Cette bande dessinée est le premier tome d’une série qui en comporte deux, (la suite étant Olympia), toutes deux d’excellente facture.

Attention toutefois, avant de vous élancer à la suite de cette nouvelle équipe de voleuses d’art, je ne peux que vous conseiller de bien vous échauffer au préalable.

En effet le rythme de ces BD est très soutenu. Mais rassurez-vous, elles suivent un plan parfaitement millimétré qui leur permet de garder leurs caps et leurs cohérences. De surcroît, mais cela reste entre nous, des temps de pause sont aussi présents par moment. Même les meilleures ont besoin de souffler de temps en temps.

Toujours en lien avec le rythme de cette série, il aurait pu être problématique si les actions se déroulant dans ces BD n’étaient pas aussi finement taillées, détaillées et spectaculaires. Dire qu’elles sont cinématographiques ne constitue d’ailleurs en rien un faux témoignage.

Il est aussi possible de rapprocher ces BD et le cinéma via les espaces traversés. Vous serez amenés à infiltrer le Musée d’Orsay, à vous introduire dans le Louvre. Le tout ne se faisant pas sans une escale au Mexique, et tout cela uniquement dans le premier tome. Je vous laisse découvrir par vous-même les lieux du second volume et les façons de faire qui parfois vont au delà de ce que le cinéma pourrait nous montrer.

Vous l’aurez compris, que ce soit d’un point de vue scénaristique, figuratif, ou rythmique, cette BD et sa suite devraient plaire à toute personne en quête de récit d’actions finement pensés.

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