Le pouvoir réside là où l’on décide qu’il est. C’est l’un des enseignements de la série (américaine mais au casting anglais éblouissant) Game of Thrones. On choisit d’obéir à un roi malfaisant et sadique, d’écouter son père impitoyable et implacable, d’aimer une personne cruelle et ambitieuse, de suivre un guerrier fou et sanguinaire. Bref, le choix est vaste et on l’a souvent, quoiqu’on en pense. Parfois on le paye cher, je pense à Ned Stark (Sean Bean). Got nous rappelle que tout est affaire de violence et de paix, de guerre et d’amour, de quête de pouvoir et de reconnaissance, de désir et de désobéissance. Le corps et l’épée font la guerre côte à côte, le sexe devient une arme, un moyen de survie ou d’asservissement.
Il y a quelques années, j’ai visionné la saison 1 et j’ai détesté. Le temps a passé, la série a continué et son succès est allé grandissant. Elle a collectionné les récompenses. Partout, on ne tarissait pas d’éloges, on l’élevait au rang de meilleure série de tous les temps. Même mon entourage me vantait ses qualités. Je restais sur mes positions et préférais revoir en boucle par exemple Columbo ou X-Files, mes séries préférées parmi toutes. Et puis, comme souvent, la surprise est venue de là où l’on ne l’attendait pas : Jon, une personne très proche, qui pourtant n’est pas friande de visionnages en général, m’a déclaré : « il faut que tu la voies ! C’est génial, ça va te plaire ! » J’ai encore résisté quelques temps (mais quelle tête de pioche ! Oui, je sais) et j’ai cédé. J’ai revu la fameuse saison 1 que j’avais abhorrée et ça a été la révélation. J’ai donc enchaîné toutes les saisons. Et je n’ai pas regretté. Merci Jon !
Le blog aux trésors de la médiathèque 
Et oui, saison 1 à regarder de toute urgence mais âmes sensibles s abstenir.
Après, il est difficile de ne pas visionner les autres saisons dans la foulée !!!
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