Geoffrey Rush (quelle voix !) campe Virgil Oldman, un commissaire priseur de renom. Loin de ses rôles de composition comme le capitaine Barbossa dans « Pirates des Caraïbes : jusqu’au bout du monde » ou le pianiste australien David Helfgott dans « Shine », il incarne ici une véritable institution dans le milieu de l’art. Il n’a de relation intime qu’avec la collection de tableaux qu’il a constituée en secret (voire illégalement) au cours de sa carrière. Lorsqu’une cliente lui demande une expertise mais n’accepte de lui parler qu’au téléphone, Virgile est piqué de curiosité.
Film sur l’amour de l’art et l’art d’aimer, « The best offer » souligne la contradiction humaine décrite ici : si Virgil est un expert redoutable qui décèle en un clin d’oeil la marque d’un faussaire, il ignore cependant que l’amour est le seul art qui résiste à une estimation. Entre film à suspense et ballade amoureuse, ce film nous entraîne vers un idéalisme vertigineux et envoûtant.
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